Stade : L4 - L6
Prix vente : 15.- la mante
25.- le couple
Cette espèce de Creobroter est une mante originaire de Thaïlande.
Stade : L4 - L6
Prix vente : 15.- la mante
25.- le couple
Cette espèce de Creobroter est une mante originaire de Thaïlande.
Les mantes
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Teraphosa Apophysis
Les informations qui vont suivre concernent nos connaissances, nos observations et constats personnels et ne sont peut-être pas les uniques et seules manières de faire. L'élevage peut en effet varier en fonction de chacun et chacune. Nous vous souhaitons une agréable lecture.
Description :
Embranchement : Arthropode
Classe : Arachnide
Ordre : Araignée
Genre : Theraphosa
Espèce : Apophysis
Mygale géante découverte dans quelques régions d'Amérique centrale et d'Amérique du sud, l'espèce a été décrite en 1991 par M. Tinter Andreas.
La Therphosa Apophysis fait partie des trois plus grandes espèces de mygale du monde, avec les Theraphosa Stirmi et Blondi.
La Theraphosa Apophysis est une espèce de mygale appartenant à la famille des Theraphosidae.
Elle est également connue sous les noms de "Goliath bird-eating spider" soit d'Araignée Goliath mangeuse d'oiseaux et de "Pinktoe Goliath", soit de Goliath au pieds roses, en raison de l'extremité rosée de ses pattes. Cela dit, certains spécimens ont un corps (ou des poils) globalement violacé / rosé, ces couleurs ne s'arrêtent pas forcément à l'extrémité de leurs pattes.
Cet arachnide géant est originaire des forêts tropicales du Venezuela, de Guyane, du Suriname et du nord du Brésil. Les spécimens peuvent présenter des différences physiques en fonction du pays d'origine.
Ce sont des animaux fouisseurs qui vivront dans la plupart des cas sous la terre, dans un nid / une galerie qu'ils auront soit creusé soit trouvé.
Cette araignée est l'une des plus grandes du monde avec une envergure, pattes comprises, pouvant atteindre les 30 centimètres.
Souvent confondue avec deux autres espèces du même genre qu'elle, à savoir Theraphosa Blondi et Theraphosa Stirmi, elle possède néanmoins des caractéristiques physiques qui lui sont propres et qui permettent de la différencier des autres.
Contrairement à ce que laisse penser son nom commun, la Theraphosa Apophysis ne se nourrit d'oiseaux que très rarement, si ce n'est jamais.
A l'état sauvage, elle chasse principalement une grande variété de petits et gros insectes.
Même si cela est plus rare, il arrive également qu'elle attrape de petits mammifères ainsi que de petits reptiles.
Comme de nombreuses espèces d'araignées, la Theraphosa Apophysis est venimeuse.
Sa morsure n'est cependant pas mortelle pour les humains, mais reste très douloureuse étant donné la taille de ses crochets. Il est dans tous les cas recommandé de prendre des précautions si la manipulation de cette araignée est vraiment souhaitée / nécessaire, il ne faut pas oublier qu'elle reste malgré tout un animal sauvage, et que sa taille et son comportement défensif (voir même nerveux) en font un animal imprévisible et potentiellement à risque. De plus, elle possède sur son abdomen une multitude de poils urticants qu'elle n'hésitera pas à utiliser dans le cas ou elle se sentirait en danger : les pattes arrières viennent frotter le dessus de l'abdomen, afin que les poils prennent leur envol dans les air.
Il est très important de ne jamais souffler sur une mygale, même si vous faites cela dans le but de la faire bouger car vous pourriez propulser des poils dans les airs et ainsi dans vos yeux.
La Theraphosa apophysis est très populaire dans le domaine des animaux exotiques (en tant qu'animal de compagnie, ou plutôt de terrarium) autant chez les passionnés d'arachnides que chez les terrarophiles de manière générale. Cependant, sa vente est dans certaines régions du monde parfois réglementée voir interdite en raison de préoccupations liées à la conservation et à la protection de la faune et de la flore.
Pour finir, cette espèce est très intéressante à observer et sans danger si l'on prend un minimum de précautions. Certains spécimens n'envoient pas exemple jamais de poils dans les airs, cela est surtout lié à un état de stress que l'on peut facilement éviter. Un terrarium bien fait laissant à l'animal la possibilité de creuser ou / et de se cacher réduira considérablement les risques que ce dernier ne se sente en insécurité, et qu'il adopte par conséquent un comportement agressif / défensif.
Difficulté : Faible à Moyenne, la principale difficulté réside dans la reproduction, point que nous n'aborderons pas étant donné qu'il faut tout de même un certain nombre d'années d'expérience pour l'envisager, et surtout un couple adulte (ce qui n'est de loin pas le cas de tout le monde).
Taille : Les spécimens du genre Theraphosa (à savoir : Theraphosa Apophysis, Theraphosa Blondi et Theraphosa Stirmi) ont une croissance plutôt rapide, ce sont des animaux qui mangent plus souvent et davantage que la plupart des autres genre et espèces de mygales. Les spécimens adultes et mâtures peuvent atteindre des tailles gigantesques, il n'est par exemple pas rare qu'une femelle atteigne les 30 centimètres d'envergure, pattes comprises. Bien sûr, un tel spécimen aura déjà vécu pendant plusieurs années.
Agressivité :
Envers l'homme : Moyenne à Forte : si l'animal est dérangé ou effrayé.
Envers ses congénères : Forte : hormis pendant la période qui suit l'éclosion du cocon, les spécimens ne peuvent cohabiter, une cohabitation forcée mènerait forcément à du cannibalisme et à la mort des spécimens en trop.
Hygrométrie : Moyenne à élevée
Pour garder une certaine hygrométrie, le mieux est encore de garder une partie du substrat constamment humide, que ça soit le tier ou la moitié de la superficie au sol du terrarium. De cette façon, la mygale choisira en fonction de ses besoin si elle souhaite rester au sec ou dans l'humidité.
Température :
Entre 20 et 28°C le jour et entre 17 et 25°C la nuit.
Une différence de température jour / nuit est nécessaire et bénéfique pour vos animaux, même si cette dernière est faible. En effet, elle les aidera à ralentir leur métabolisme et rappellera les conditions naturelles de vie de ces derniers.
Une température élevée et permanente fatiguera au contraire vos animaux et diminuera leur longévité.
Terrarium et Substrat :
Il est préférable que vous choisissiez un terrarium / vivarium vitré afin de retenir un minimum l'humidité.
Un spécimen de 5 - 6 centimètres aura besoin d'un terrarium / milieu de vie avec des dimensions minimales de 20*20*20 centimètres (longueur*largeur*hauteur). La Theraphosa étant terrestre et terricole, la hauteur n'est pas le paramètre le plus important à prendre en considération.
Gardez à l'esprit que cette espèce (que ça soit un spécimen mâle ou femelle) atteindra une très grande taille et qu'elle aura au fil du temps besoin de plus en plus de place non seulement pour muer mais également pour se déplacer.
Prévoir un terrarium aux dimensions supérieures que celles citées précédemment peut être prévenant et judicieux et ne sera en aucun cas un handicap pour l'araignée.
Pour le substrat, vous pouvez utiliser de la tourbe blonde, de la tourbe de coco, du terreau, de la vermiculite, du sable, etc. Maintenez le toujours un minimum humide afin de garder un certain taux d'humidité au sein du terrarium (voir plus haut le point relatif à l'hygrométrie).
Pour ce qui est du décors et du milieu de vie, vous pouvez planter des plantes directement dans le substrat (les plantes qui aiment l'humidité sont à privilégier, celles sélectionnées au hasard pourraient très vite périr).
Vous pouvez également mettre des feuilles mortes, des écorces (ils peuvent aussi faire office de cachette selon leur taille), de la mousse, des branches mortes, etc. etc.
Quelles proies et quel breuvage :
Comme pour la plupart des mygales, cette araignée est principalement insectivore.
une diète constituée de blattes, de grillons et de vers de farine fera très largement l'affaire, du moment que les proies sont en bonne santé et bien nourries également. Il est bien sûr possible de proposer aussi des sauterelles, des criquets, des teignes, etc. Naturellement, plus la diète sera diversifiée plus votre mygale sera en forme.
Contrairement aux croyances et comme expliqué au début de cette fiche d'élevage, les Theraphosa ne mangent que très rarement des oiseaux, voir jamais de leur vie. Ne vous fiez pas forcément aux photos ou vidéos / documentaires que vous pourriez voir que ce soit sur internet ou à la télévision, qui sont presque toujours des mises en scène.
Dans la nature, une Theraphosa peut parfois attraper de petits reptiles et amphibiens, voir de petits mammifères, mais cela est également rare. A l'état sauvage, ses habitudes de chasse sont principalement nocturnes. En terrarium, il est possible de nourrir son spécimen de jour comme de nuit.
Bien sûr, n'attrapez jamais d'animaux issus de la faune sauvage pour les donner à votre mygale, nourrir votre animal est de votre responsabilité et ne doit en aucun cas impacter la faune et la flore sauvage de quelconque manière. Pensez également que les animaux sauvages sont porteurs de bactéries différentes, et qu'ils peuvent rendre votre mygale malade voir la mener à la mort. Bien des éleveurs / détenteurs d'animaux ont déjà perdu une ou plusieurs mygales de cette manière.
Pour ce qui est de son hydratation à présent, elle trouvera l'eau nécessaire dans ses proies, surtout si ces dernières sont nourries avec des fruits et légumes et qu'elles sont bien hydratées.
Même si cela n'est pas obligatoire, vous pouvez laisser une coupelle peut profonde avec un peu d'eau, l'arachnide pourrait l'utiliser pour s'abreuver de temps à autre mais cela est propre à chaque spécimen et n'attirera pas forcément votre araignée.
Une Cohabitation, c'est possible ? Un carnage ?
Comme cité plus haut et comme pour la plupart des mygales, La Theraphosa Apophysis ne peut cohabiter, que ce soit avec des spécimens de la même espèce ou d'un autre genre d'ailleurs.
De plus, elle sera catégoriquement attirée par tout ce qui bouge et essaiera de manger tout ce qui est à sa portée. Prudence avec les jolis petits cloportes exotiques que vous aurez acheté dans l'espoir que ces derniers gardent le terrarium propre. Dans ce cas la, choisissez de préférence une espèce de petite taille, fuyarde et qui aura tendance à se cacher. Ensuite, fournissez des feuilles mortes et des bouts d'écorces plats, afin qu'ils puissent s'y abriter.
Sinon, vous pouvez opter pour des collemboles, ces derniers pourront faire leur vie et nettoyer les déchets organiques (restes de proie et déjections) sans risque de se faire manger.
La mygale essaiera peut-être bien des les attraper, mais n'arrivera sûrement à rien si ce n'est de les piétiner..
N'oubliez pas que les collemboles ont besoin d'humidité pour vivre, laisser votre terrarium sécher leur serait fatal.
En conclusion, bien qu'une petite poignée d'espèces soient en mesure de vivre en communauté, la Theraphosa Apophysis (comme ses cousines T. Blondi et T. Stirmi d'ailleurs) aura un instinct de prédation si développé et un appétit si grand qu'aucune créature trop grande ne pourra vivre à ses côtés.
Maturité sexuelle et Durée de vie :
Mâle :
Un mâle atteindra sa maturité sexuelle au bout de 2 ou 3 années environ, et se lancera rapidement à la recherche d'une femelle fertile afin de s'accoupler. Autrement dit, un mâle adulte et mâture bougera énormément au sein de son terrarium, dans l'espoir de rencontrer l'âme sœur et de pouvoir se reproduire.
Après sa dernière mue, un certain laps de temps va s'écouler avant que qu'il ne devienne mâture et apte à se reproduire, généralement quelques semaines. Une fois adulte, une Theraphosa Apophysis mâle ne peut plus muer, ce qui condamne généralement la mygale à vivre une ou deux années supplémentaires tout au plus.
Femelle :
Une femelle mettra quant à elle entre 3 et 6 années pour atteindre sa maturité sexuelle.
L'écart peut paraître conséquent mais est largement explicable par les conditions de maintien, qui joueront un rôle décisif en ce qui concerne la vitesse de croissance.
Une femelle continuera à muer même après avoir atteint sa maturité sexuelle, et ce toute sa vie.
La durée de vie d'un spécimen femelle varie généralement entre 15 et 25 ans.
Quelle vitesse de croissance et Pourquoi ?
Comme expliqué précédemment, les conditions de maintien joueront un rôle conséquent en ce qui concerne la vitesse à laquelle votre mygale se développera. En effet, des températures fraîches ainsi qu'une fréquence de nourrissage faible ralentira très fortement la vitesse de son développement.
A contrario, des températures chaudes et un nourrissage fréquent boosteront sa croissance.
Attention, une mygale obèse est bien plus exposée aux maladies et aux blessures qu'une mygale ne mangeant que de temps en temps, de la même manière qu'une mygale qui grandit trop vite et qui n'a pas le temps de se développer correctement. Trouver le juste milieu devient alors plus qu'intéressant, autant pour vous que pour votre arachnide. De manière générale, privilégiez des proies ne faisant que la moitié de votre spécimen au maximum, quitte à répéter l'opération pendant la semaine si vous estimez que son abdomen n'est pas très dilaté. Cela vous permettra de pouvoir observer votre mygale chasser plus souvent, mais aussi de ne pas se retrouver avec un spécimen trop gros. Gardez à l'esprit qu'une mygale peut se contenter d'un seul repas par semaine, cela peut être suffisant si la proie est conséquente. Contrairement aux croyances et à ce que nous montre les documentaires (qui sont bien souvent le résultat d'une mise en scène, je le répète), la plupart des mygales mangent souvent plusieurs petites proies dans la même nuit, mais rarement des animaux aussi gros qu'elles.
La Mue :
Comme pour les autres espèces de mygales, la Theraphosa Apophysis grandit grâce au processus de mue.
Ce processus lui permet de changer d'exosquelette afin de devenir plus grande et donc plus forte.
Avant la mue, la mygale devient moins énergique que d'ordinaire et commence progressivement à moins s'intéresser aux proies, jusqu'à ne plus s'intéresser à elles du tout. Débute alors un jeûne, la mygale devient faible voir craintive. Plus votre mygale a d'âge plus elle jeunera longtemps, plus elle mettra de temps à muer en d'autres termes. Quand elle sera prête, elle se mettra sur le dos, bien souvent sur une petite toile qu'elle aura au préalable fait les heures qui auront précéder, puis s'exfiltrera de son ancien squelette externe.
Le changement de squelette externe peut se faire dans son terrier comme n'importe ou dans le terrarium (toujours au sol).
La fine toile qu'elle tisse comme support permet entre autre de repousser les éventuels nuisibles, mais aussi d'être stable étant donné qu'elle mue à l'envers.
La mygale deviendra alors tout molle, et aura besoin de plusieurs jours afin que son corps ne sèche et ne devienne à nouveau rigide. Plus la mygale deviendra grande, plus les jeûnes mais aussi le temps de séchage deviendront longs.